Dès le dix-septième siècle, au milieu du chemin qui relie Lachine et Montréal, dans le quartier Saint-Henri d'aujourd'hui, s'installe un, puis plusieurs tanneurs qui profitent de l'eau d'un important ruisseau coulant à proximité pour alimenter leurs bassins de trempage. Ces tanneurs bénéficient de plus, d'un achalandage fourni par le passage des marchands de fourrures qui y font forcément une halte, alors qu'ils sont en route vers Lachine ou Montréal. Nos archéologues ont établi plusieurs sondages sur le site central, celui qui accueille la Chapelle des Tanneries des Rolland, fréquentée par les résidants tanneurs et par leurs enfants puisque cette chapelle aura à la fois une fonction religieuse et scolaire. Les découvertes, intéressantes, témoignent des deux vocations de ce lieu.