La pointe claire, qui s'avance dans le lac Saint-Louis devant la ville de Pointe-Claire actuelle, est fréquentée par les voyageurs qui circulent entre les Grands Lacs et l'île de Montréal depuis la préhistoire. Nos archéologues y ont mis au jour des témoins artéfactuels de la fréquentation de ce site stratégique. Archéotec réalise des recherches à Pointe-Claire depuis 2001, année au cours de laquelle une étude du potentiel archéologique fut réalisée. Depuis cette année, nos archéologues se sont rendus à plusieurs endroits du Vieux-Pointe-Claire. Les découvertes sont à l'effet que Pointe-Claire a été occupée depuis la préhistoire. Dans le cadre de la traite des fourrures, les hommes équipés pour se rendre faire la traite dans les Pays d'en Haut (région des Grands Lacs) s'arrêtaient parfois sur la pointe claire lorsque les vents ne se prêtaient pas à la navigation. Le moulin, construit sur la pointe au début du dix-huitième siècle, a été expertisé par Archéotec. Il figure parmi les moulins à double fonction : moudre le grain et défendre l'île. La maison de Pierre Hablin, un résidant de la côte des Neiges venu, au miiieu du dix-huitième siècle, s'installer à la pointe claire, occupe l'angle sud-ouest du chemin Bord du Lac et Saint-Joachim. Nos archéologues ont mis au jour les fondations de sa maison construite quelques années avant 1763, par le forgeron Joseph Ducharme.